Julien Le Devedec, Rémi Lamerat, Arnaud Feltrin, Florian Dufour, Stéphane Ahmed, Diégo Miranda, Evan Auritch ou encore Mattéo Brodenave, tous issus de la formation foyenne, seront à l’honneur dimanche sur la pelouse de Pierre Lart.
Certains ont terminé leur carrière, alors que d’autres la commence à l’image de Diego Miranda à Dax, Matteo Bordenave au CAP, ou encore Evan Auritch au SU Agen. Lors de la réception de Lalinde, ils ont été conviés à donner le coup d’envoi et certaines de ces « pépites » Rouge et Noir seront présentes.
Interview – Julien Le Devedec
Parmi les présents, Julien Le Devedec. Ce dernier a commencé à l’école de Rugby du Stade. Dans cet entretien, il revient sur sa carrière et sur son plaisir à revenir sur les terres de ses débuts.
Julien Le Devedec, qu’avez vous ressenti au moment où vous avez reçu cette invitation à donner le coup d’envoi de la rencontre face à Lalinde ?
Je suis très fier d’avoir été invité pour ce match important pour le club. Le Stade Foyen compte beaucoup pour moi. C’est là que tout a commencé. Il me tarde d’être à dimanche.
Pouvez-vous résumer votre parcours rugbystique ?
J’ai commencé à l’âge de 4 ans et demi, ici,à Ste Foy la Grande et ceci jusqu’à l’âge de 15 ans. Ensuite j’ai fait un sport études et il me fallait un club Alamercery (cadets Elite). J’ai eu alors l’opportunité de jouer à Toulouse. Cela s’est enchaîné en cadets, Crabos, espoirs puis professionnels. Après il y a eu des blessures. Je suis parti à Brive, Bordeaux, Brive, Montpellier et Aix en Provence où j’ai débuté une carrière d’entraîneur avec les espoirs et les professionnels d’Aix en Provence. Cette reconversion s’est prolongée à Clermont-Ferrand. Avec l’arrivée de Christophe Urios et de son staff, mon expérience à Clermont s’est clôturée. Périgueux m’a alors appelé par le biais de mon ancien entraîneur de Brive, Didier Casadéi, manager du CA Périgueux. J’entraîne actuellement les avants dans le club capiste.
(Julien Le Devedec a aussi performé avec l’équipe de France de rugby. Il devient champion du monde des moins de 21 ans en 2016. Il comptera ensuite 11 sélections en équipe de France A.)
…et vous intervenez aussi pour entraîner le secteur de la touche au Stade Foyen
Oui, j’amène de l’expérience. J’apporte un œil extérieur à ce que peuvent proposer les entraîneurs. Cela fait 20 ans que je regarde et étudie tous les jours les touches. J’essaie d’aider le staff foyen sur ce domaine. Malheureusement, c’est compliqué d’être à Ste Foy de façon régulière. J’habite à Brive, je travaille à Périgueux. Mais je reviens, j’ai ma famille, mes petits neveux…On fait comme on peut.
Quels liens vous gardez avec le Stade Foyen ?
Beaucoup de liens affectifs. Vincent Ferraz a été mon éducateur quand j’étais en cadet, il y a Jean-Luc Faure que tout le monde connaît au Stade Foyen ainsi que Jean-Philippe Rebeyreix, Philippe Bordenave, enfin ils sont pleins, je ne peux pas tous les nommer car je vais en oublier. J’ai toujours plaisir à les revoir au Stade Foyen. C’est toujours un plaisir de venir ici.